Atelier écriture en lien avec le spectacle

Celle qui parle a 35 ans mais pourrait en avoir mille. Elle fait partie de ces gens qui traversent le monde en invisibles. Elle occupe ses journées avec les vieux de son immeuble. D’un appartement à l’autre, celui de Madame A., de Monsieur C., elle partage les solitudes du voisinage. Depuis la tour de banlieue où elle habite, immobile depuis vingt ans, restée là à attendre celui qui est parti, elle observe les nuages et médite chaque jour sur ce qui reste et ce qu’on oublie.
Dans cette performance musicale construite à partir d’un lamento de Barbara Strozzi, le texte puissant de Milène Tournier fait le constat troublant de la disparition progressive des larmes dans le monde moderne. En quelle mesure les lamentations sèches de la femme qui nous parle sont-elles contraires au sens de l’Histoire ? Y aurait-t-il un parallèle à faire entre le réchauffement climatique et la pétrification de la vie ? En quoi le retour des larmes y ferait-il révolution ?
Lena Paugam, metteuse en scène et comédienne céleste (que l’on a pu découvrir aux Bords de Scènes la saison dernière avec Andromaque et Ode Maritime) livre ici une partition bouleversante.

Milène Tournier a été professeure documentaliste au Lycée Jean Monnet de Juvisy-sur-Orge.  

 Bord plateau à l’issue du spectacle

En savoir+ 

Distribution

Conception et interprétation Lena Paugam
Texte Milène Tournier
Création lumière Jennifer Montesantos
Création sonore Lucas Lelièvre
Création photo-vidéo Katell Paugam
Scénographie Léa Gadebois-Lamer
Accompagnement chorégraphique Bastien Lefèvre, Julien Gallée-Ferré
Regard extérieur Sylvain Ottavy 

Production

Production 

Compagnie Alexandre
Coproductions
Théâtre du Champ-au-Roy, Scène de territoire (Guingamp-22), Quai des Rêves (Lamballe-22), La Ville Robert (Pordic-22), Le Pont des Arts (Cesson-35) 

Avec soutien de Spectacle Vivant en Bretagne pour une diffusion dans le cadre du festival d’Avignon 2021. 

Diffusion
CPPC, Centre de production des paroles contemporaines (Rennes) 

Crédits

©Pauline Le Goff

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